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Le choix du pot de bébé : pas de panique, on vous aide

Confort, solidité, stabilité, ergonomie, facilité d’entretien… vous avez l’impression de choisir une nouvelle voiture ? Eh bien non ! Bienvenue dans le monde des parents, vous êtes sur le point d’acquérir votre premier pot ! Si l’utilisation qu’on est fait est toujours la même, l’imagination des designers semble n’avoir aucune limite quand il s’agit des modèles de pot : de la forme la plus simple à la plus élaborée avec musique et bruits de chasse d’eau, c’est encore un casse-tête pour les parents.

Le pot, c’est à quel âge ?

Vous remarquerez souvent une sorte de petite « compétition » entre jeunes parents : « Mon enfant a dit son premier mot à tel âge, et le vôtre ? », « Mon enfant s’assied tout seul, comment ça, pas le vôtre ? ». Mauvaise nouvelle : quel que soit l’âge de votre enfant, vous y aurez droit, et le domaine de la propreté n’y échappera pas. Vous aurez toujours quelqu’un pour vous faire sentir que vous vous y prenez mal parce que « Moi, j’étais propre à 10 mois ! » ou « Ce n’est pas normal qu’il porte encore des couches la journée à son âge ! ».

Mais comme pour tous les sujets touchant à l’enfant, la règle est simple : votre enfant est unique, il ne ressemble pas à celui du voisin, et vous pourrez avoir quatre, cinq, six enfants, et chacun d’entre eux pourra avoir une manière différente de fonctionner.

Tous les enfants sont différents et il sera parfois difficile de faire le grand saut sur le pot 🙂

De manière générale toutefois, un enfant qui ne sait pas tenir assis seul n’est pas en capacité de tenir sur le pot, c’est logique. Mais les neurologues s’accordent aussi à dire que le développement neurologique de l’enfant n’est pas assez développé pour qu’il puisse contrôler son sphincter avant l’âge de 16 mois, et qu’il lui faudra encore du temps pour bien le maîtriser, et être capable de faire ses besoins sur le pot. Pour eux, il n’est pas vraiment utile d’essayer avant deux ans. Certains parents tentent (avec plus ou moins de succès) vers 18 mois, mais le chemin peut s’avérer long !

Petit conseil de bon sens, et qui se vérifie : ne mettez votre enfant sur le pot que lorsqu’il est capable de monter et descendre un escalier seul. C’est un petit exercice qui montre bien sa capacité à diriger et contrôler le bas de son corps, ce qui est indispensable pour devenir propre.

Il y a des critères de choix pour le pot ?

Comme pour tout achat d’équipement durable, il vaut mieux éviter de tabler sur du « pas cher », qui risque soit de ne pas durer aussi longtemps que voulu (et le pot, vous vous en servez un bout de temps !), soit de manquer de confort, ce qui peut se révéler contre-productif si votre enfant ne s’y sent pas à l’aise.

Il faut donc un pot solide, même pour les modèles les plus simples. Si le plastique se tord facilement, il y a fort à parier qu’il risque de se casser sous les « assauts » de votre enfant (oui, les enfants sont pleins de ressources, et le pot peut se transformer en cheval, ou en moto… et ne pas supporter d’être traîné sur le sol sous le poids de bébé !). Bref, on ne lésine pas sur la qualité, sous peine d’être obligé de racheter rapidement un nouveau pot.

Il faut également qu’il soit facile à nettoyer. Il ne faut pas se mentir, c’est déjà une vraie corvée (même si c’est un passage obligé), alors si en plus le modèle est une plaie à vider/nettoyer, cela devient un calvaire ! Privilégier les matières et formes facilement lavables.

Pour la couleur du pot, certains parents en font une vraie affaire… « Pas de rose pour les garçons, pas de bleu pour les filles », et autres clichés éculés. Soyez rassurés : peu importe la couleur, l’usage ne change pas. Et se braquer sur un critère aussi trivial ne peut que contrarier votre enfant, pour qui cette étape est déjà suffisamment compliquée à passer pour ne pas en rajouter. Il risque de refuser purement et simplement le pot ensuite ! Le plus important, c’est que son pot lui plaise. Le reste… est accessoire.

Les différents types de pots


Le pot simple, dit « pot classique »

C’est le modèle que l’on voit partout, auquel nous avons tous eu droit étant enfant. Il peut s’emporter partout (ce qui s’avère très pratique quand vous faites un trajet en voiture par exemple), se nettoie facilement, car constitué de plastique uniquement.

Astuce pour les déplacements : il existe des doublures de pot jetables et biodégradables, sortes de sacs poubelles améliorés qui se placent dans le pot, et vous permettent de jeter le contenu sans avoir à laver le pot, ce qui peut être difficile au cours d’un voyage !

Il existe aussi des modèles de pots un tout petit peu plus élaborés, avec des pattes antidérapantes qui peuvent s’avérer très pratiques suivant votre sol.

Le plus : le prix est souvent minime.
Le moins : l’ergonomie sur les modèles les plus simples n’est pas forcément au top.

Le pot avec réservoir amovible

Très proche du pot simple, il a cet avantage d’avoir une cuve amovible, qui vous évite d’avoir à laver tout le pot à chaque fois.

  Le + : top niveau hygiène
Le – : plus cher qu’un pot simple


Le pot de voyage, ou « pot nomade »

Modèle compact, pliable, qui peut se ranger dans un sac. Encore plus pratique que d’emporter le pot simple lors d’un voyage. Il s’utilise aussi avec les doublures de pot jetables.

Il existe une alternative en carton, pour les voyages occasionnels, qui s’utilise aussi avec des doublures.

  Le + : très compact, s’emporte facilement partout.
Le – : c’est un achat « confort », qui s’ajoute au pot normal, donc à ne considérer que si vous voyagez vraiment souvent. Les modèles carton ne sont pas forcément très bon marché.


Le pot évolutif

Passant d’un modèle « ras du sol » pour les débuts, à un réducteur de toilettes avec marchepied, pour finir en simple réducteur, il est pratique, car il s’adapte à la morphologie de l’enfant.

  Le + : vous n’achetez qu’un équipement, qui s’adapte à l’évolution de l’enfant.
  Le – : nécessairement plus cher qu’un pot classique, mais à voir comme un investissement.


La chaise avec pot intégré

L’équivalent pour enfant de la « chaise percée » des personnes âgées, elle est confortable, fonctionnelle, et dispose d’un vase amovible qui vous évite de la nettoyer en intégralité à chaque fois.

  Le + : elle laisse de l’autonomie à l’enfant qui peut s’y installer seul, et s’entretient facilement.
  Le – : pas forcément adaptée à l’enfant qui grandit, et coût plus élevé qu’un pot ordinaire.


Le réducteur de toilette

À poser sur les toilettes, il permet à l’enfant de s’habituer aux toilettes « adultes ». Très pratique, il permet de s’éviter la corvée de nettoyage du pot : votre enfant fait ses besoins dans les toilettes, il vous suffira de tirer la chasse d’eau. Et l’encombrement est faible, il se glisse contre le mur et se fait oublier.

  Le + : encombrement réduit, entretien facilité, faible coût.
  Le – : à réserver a des enfants plus âgés, car pas d’appui au sol.


Le réducteur de toilette avec marchepied

C’est le pendant amélioré du réducteur de toilette : modèle pliable, il se pose sur les toilettes, et un marchepied se déploie. Niveau autonomie, c’est vraiment top pour les petits, qui peuvent grimper seuls sur les toilettes et se tenir avec les poignées. Ils ont ensuite les pieds en appui sur la marche, ce qui les aide à se stabiliser.

  Le + : aide à l’autonomie de l’enfant, modèle pliable.
  Le – : pliable, mais plus encombrant qu’un simple réducteur toutefois.


Les pots « gadget »

Qu’ils soient en forme de baleine, avec couvercle, parfaite imitation des toilettes adultes avec bruit de chasse d’eau, porte-rouleau, etc. les pots « rigolos » ne manquent pas. Pour les enfants les plus réticents à « devenir grands », c’est une bonne solution. Il y a de fortes chances que votre enfant adore déclencher la musique chaque fois qu’il va faire pipi !

  Le + : plus attractif que les autres pots, les interactions peuvent transformer un moment délicat pour l’enfant en moment ludique.
Le – : le coût élevé (compter une quarantaine d’euros), pas forcément faciles d’entretien, et qui peuvent s’avérer contre-productifs. Ce ne sera pas forcément évident de faire passer l’enfant sur des toilettes « lambda » s’il n’y a pas de musique ni de gadget ! (ou alors, vous n’aurez qu’à chanter !)


Je n’ai toujours pas fait mon choix…

Alors… rien ne vous oblige à trancher ! Optez dans tous les cas pour un pot simple, qui servira toujours, et dont le coût est très modeste. Et si la corvée de nettoyage vous rebute (c’est tout à fait compréhensible, et normal, pas d’inquiétude, c’est vraiment différent de changer une couche), prenez également un modèle qui s’adapte sur les toilettes.

Et comme chaque enfant est unique, il se peut que vous achetiez également un jour ce fameux pot musical pour lequel vous aviez juré vos grands dieux que jamais vous ne céderiez, parce que votre numéro 3, lui, refuse catégoriquement le pot, et que vous êtes à court d’idées !

Quelle que soit l’option que vous choisirez, gardez en tête que :

  • Votre enfant est ne ressemble à aucun autre, il n’appréhendera pas le pot de la même manière que son petit camarade, et ce qui lui convient à lui ne conviendra pas forcément au reste de la fratrie.
  • Personne ne vous jugera si vous avez 4 pots chez vous ! (oui, tous les moyens sont bons)
  • Pas de stress si la propreté tarde à venir : un jour, votre enfant sera propre, c’est promis !
Le choix du pot de bébé : pas de panique, on vous aide
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